C’est fou comme le moteur d’un bateau peut poser de problèmes dans notre vie. Quand il est en panne, comme ça a été souvent le cas sur notre bateau précédent, on râle, quand il marche bien comme aujourd’hui, on râle encore, parce qu’il fait du bruit. On en a tout de même eu pour 11 h de moteur ces dernières 24 h, c’est dire qu’il n’y avait pas de vent ! On en a profiter pour faire un stop baignade dans l’après midi, avec 1 800 mètres de fond, c’est toujours un peu impressionnant, mais que c’est bon ! Et puis nous avons pu voir que la coque est toujours bien propre à travers l’eau cristalline.
Pour revenir à l’usage du moteur, en général, nous concédons à le démarrer quand notre vitesse est inférieure à un nœud et encore, si nous estimons que nous sommes pressés par le temps. Il y a bien sûr des nuances, quand par exemple la houle rend la navigation à basse vitesse extrêmement désagréable pour l’équipage et pour le bateau.
Est-ce justement pour notre vitesse lente à la voile qu’en fin de journée nous avons la visite de la Guardia Civil, version garde-côte puissant, moteurs à fond en notre direction ? A la vue de notre équipage et après une brève discussion VHF, ils ont fait demi-tour, sans venir à bord.