Nous quittons la Corogne lundi à 11h sans savoir quelle sera la prochaine escale. C’est un des plaisirs du bateau : pouvoir dire que si la météo s’y prête et si nous sommes en forme, nous continuons sans nous arrêter, de jour comme de nuit.
Le cap Finistère, c’est jamais évident comme situation météo. Alors comme il y a un bon créneau, nous passons le cap et allons directement à Baiona où nous arrivons mardi avant 8h. Une bonne petite navigation sympa, suivie de deux jours au mouillage. Le premier depuis notre départ.
Mouiller, ça veut dire mettre son ancre au fond de l’eau. On choisit de s’arrêter dans une baie abritée du vent et de la houle, parfois devant une ile déserte ou comme ici devant une ville. C’est bien sûr plus compliqué de débarquer puisqu’il faut gonfler l’annexe, le petit bateau à rames ou à moteur hors-bord. Mais quel plaisir d’avoir un paysage à 360° et d’être comme ici, à la fois proche de la ville et tranquillement installé chez soi.