15 juillet 2020. Palma. Seul mouillage praticable, devant le bar « Anima Beach », avec une jolie vue sur la cathédrale. Vers midi, nous débarquons en annexe, à la pagaie, ce que nous faisons toujours pour éviter l’arrivée au moteur quand les plages sont fréquentées.
Mais après une jolie balade en ville, l’annexe a disparu de la plage. C’est d’autant plus curieux que la plage est surveillée et que la route qui la longe ne permet pas aux voitures de stationner et donc de charger quoique ce soit. Dans notre espagnol plus qu’approximatif, interrogation de plusieurs personnes dont des maîtres nageurs : « rien vu ? » Réponse négative. Après réflexion, nous avons quand même un doute sur leur aveuglement.
La brise s’est levée et la baignade est interdite, mais il faut quand même rejoindre le bateau. Je pars à la nage jusqu’au bateau voisin et je demande un secours d’annexe pour rapatrier femme, enfant et les trois courses de l’après-midi. Nous voici donc au mouillage, sans annexe, ce qui est fort handicapant quand le port est blindé.
Nous comptons partir vers la Sardaigne demain, la météo est favorable.
Le 16 au matin, je débarque Lili à la station carburant et retourne mouiller en dehors du port pendant qu’elle fait des démarches auprès de la Guardia Civil pour déclarer le vol. Là encore, le vocabulaire espagnol fait cruellement défaut…
Sans espoir de retrouver l’annexe, je cherche le moyen d’en commander une nouvelle et de la faire livrer dans un port en Sardaigne. SVB en est capable, je passe donc commande. Mais dans l’après-midi, alors que nous avons déjà tiré plusieurs bords pour sortir de la baie de Palma, la confirmation de commande me donne le prix du transport : 216 € ! On annule tout. Demi-tour.
Retour vers le port de Palma. En téléphonant pendant le trajet (et là encore, il faut commencer par se faire comprendre en espagnol…) on trouve le « Accastillage Diffusion » local qui a plusieurs annexes en stock. Débarquement, avec cette fois, grâce aux conseils du vendeur, une solution pour rester à quai pendant une petite heure. Achat express, déballage sur le quai et vérification du bon état de notre nouvelle acquisition par un gonflage. Tout semble correct et nous repartons, direction la Sardaigne, avec une annexe neuve, un peu bas de gamme, qui ne sera certainement pas très résistante sur du long terme, mais bon, au moins, on pourra débarquer dans les prochains mois.
Si jamais vous voyez l’annexe, vous pouvez nous envoyer un message, nous trouverons bien le moyen de la récupérer.
AX3 Rouge, fond Aérotec, le tableau arrière a été peint à la bombe en orange fluo, « Axe GOLO » écrit en noir, mais bien sûr, cela est effaçable. Une seule rustine noire sur le dessus du boudin bâbord. Le dessous de l’annexe est noir, renforcé sous les boudins par une série de bandes en caoutchouc et une plus fine au milieu.
Quelle tristesse. Où faut il aller pour être tranquille ? Même histoire en Méditerranée varoise il y a quelques jours, mouillage solitaire pas loin de Camarat et au matin plus d’annexe ; juste le bout bien tenu au taquet…. Désespérant. Bon vent à vous.
Dear owners of Le Golo,
What a nice sailing boat you own! Our Beg Rohu is her few months older and bigger sister! She has made a pause for a few years in Brittany during our trip to the south.