Juillet 2019.
Lili n’aime pas les espaces étriqués dans lesquels on est enfermé sans voir ce qui se passe à côté. Pourquoi choisir de vivre la moitié du temps dans un bateau alors ? Pour profiter d’une vie au grand air bien sûr ! Mais à l’intérieur, en général, on se cogne partout. Caractéristique des premiers jours passés dans un bateau : avoir des bleus et le crâne balafré quand on manque de cheveux.
Pour dégager la vue et gagner une sensation d’espace, nous décidons d’éliminer une porte et une cloison : fini la séparation entre le cabinet de toilette et la cabine avant. A la place, un rangement pour l’annexe, les vélos, trottinettes, kayaks, paddles, surfs, pagaies, combinaisons, palmes, spi, voiles… (ça commence à faire beaucoup tout ça, il va peut-être falloir choisir…) Décloisonné, cet espace de rangement sera ouvert sur le cabinet de toilette pour donner de l’espace de mouvement.
Quant au matériel, il sera facilement accessible par le panneau de pont qui se trouve juste au dessus. On oubli la traversée du carré avec l’annexe qui dégouline d’eau de mer pour aller la ranger sous le lit. Ça, c’était avant, dans l’Harmattan.
Alors mesures, tracé, découpe. Faut pas se louper.
Le plus délicat ? Sortir ces cloisons du bateau. « Penche, pousse, tire…, et dans l’autre sens ? on recommence… si c’est rentré, ça doit pouvoir sortir ! »
Quoi l’établi ?! 
Attention à la table !