Porto Santo

Après quatre jours de mer plutôt tranquilles, si ce n’est une tentative de sauvetage d’hirondelle qui n’a hélas pas survécu à sa nuit à bord, l’apparition de la première terre à l’horizon est toujours un plaisir, même à l’heure du GPS et des cartes sur écrans.

Il y a 36 ans, lors de mon seul passage, il n’y avait pas grand-chose à Porto Santo. L’île a beau n’être qu’à 20 milles de Madère, elle n’a pas du tout la notoriété de cette dernière. Elle ne reçoit que peu de précipitations et elle est donc principalement minérale. Rien à voir avec sa grande sœur Madère, qui elle a toujours été une terre de cultivateurs malgré son absence de surfaces planes.

On trouve à Porto Santo une plage, une très grande plage d’environ 7 kilomètres. Alors qui dit plage et soleil, dit capacité touristique. Honnêtement, difficile de s’en plaindre en période Covid puisque les seuls signes de l’activité touristique sont l’immobilier de loisir. Ici, il n’est pas constitué d’immeubles mais plutôt de lotissements de petites maisons. Également une densité importante de bars et restaurants pour une grande part fermés, voir à vendre. Ceux qui sont ouverts affichent à grand renforts de photos sur leur devanture une gamme de cocktails impressionnante qui laisse peu de doute sur la motivation d’une partie des touristes.

Curieux des endroits où je passe, je regarde toujours les liaisons aériennes de l’aéroport local en temps réel grâce aux applications disponibles sur mon téléphone. Cela me donne en général une bonne indication du lieu abordé. Résultat, vols directs malgré la crise : Madère, Lisbonne, Varsovie, Allemagne.

Mais ne croyez pas que le tourisme ait tout détruit, l’île reste largement préservée et permet de très belles balades.

Un Commentaire

  1. Quelle beauté !

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